
STRATEGIE…CONQUÊTE DE L’INCERTAIN
Le dirigeant d’une PME se trouve souvent bien seul face à l’incertitude et à la complexité croissante de notre environnement économique.S’il parvient à prendre le recul nécessaire pour réfléchir à sa stratégie, c’est déjà qu’il a mis en place une équipe qui « porte » en grande partie l’entreprise et lui épargne le syndrome du « nez dans le guidon ».C’est là que tout peut commencer. Mais c’est aussi là que s’affrontent les idées reçues, les préjugés, les théories managériales et, plus fondamentalement, la posture du dirigeant face au risque.
« Vers l’Orient compliqué, je m’avançais avec des idées simples »….De Gaulle nous incite dans ses Mémoires à simplifier nos approches.
En ce qui concerne la stratégie, tout débat doit partir de trois constats :
- La rentabilité n’est que le résultat de la compétitivité qui donne une position de leader sur un terrain plus ou moins limité. De nombreuses PME sont ainsi leaders mondiales sur un terrain d’activité très ciblé.
- Les projets de croissance (acquisitions, diversifications, internationalisation) n’ont de sens que s’ils renforcent, et non parce que l’herbe est plus verte ailleurs.
- Améliorer sans cesse ses forces et en acquérir de nouvelles est le point focal de toute stratégie. Le dirigeant gestionnaire court après sa rentabilité Le vrai entrepreneur entretient jour après jour sa compétitivité et innove. Il n’y a pas de différence fondamentale entre stratégies de croissance, de rentabilité, de sécurité, ou de pérennité : La sécurité et la pérennité de l’entreprise ne sont assurées que par la compétitivité…qui apporte rentabilité et croissance.
Il suffit de bâtir sur ses vraies forces, les rénover sans cesse et tout un monde d’opportunités et de scénarios s’ouvre au choix du dirigeant.
François DERT
Juin 2013